La maladie veineuse thrombo-embolique (MVTE) est, en termes de fréquence, la troisième affection cardiovasculaire.
Son incidence précise est difficile à évaluer car certains événements peuvent rester asymptomatiques et d’autres sont révélés par une mort subite sans que le diagnostic d’embolie pulmonaire (EP) soit évoqué ou prouvé.
Selon 2 études épidémiologiques menées en France et en Suède, elle est de 160 à 180 cas pour 100000 habitants. En 2013, le Groupe d’étude de la thrombose de Bretagne occidentale (GETBO) l’a évaluée dans cette région et a comparé le résultat à celui établi lors d’une étude antérieure.
En 1998, l’incidence de la MVTE était estimée à 183 cas pour 100000 habitants.
En 2013, elle était de 157 cas pour 100000 habitants, soit une réduction significative de 28 % sur la période étudiée.
De façon intéressante, la baisse constatée concerne avant tout les phlébites alors que la fréquence des EP reste stable. Pour les EP sans phlébite associée, l’incidence augmente entre 1998 et 2013
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