Avec l’augmentation de la durée de vie de la population et de la prévalence de l’obésité, de plus en plus de patients sont atteints par cette maladie qu’il ne faut pas considérer comme une fatalité.
De nombreux moyens non médicamenteux et pharmacologiques existent en effet pour prévenir puis retarder son apparition et juguler la progression des destructions cartilagineuses.
Bien sûr, des innovations restent attendues dans la prise en charge de l’arthrose. Les essais thérapeutiques avec greffes de cellules souches et « reconstruction » de cartilage articulaire portent un espoir certain, mais qui ne sera pas levé avant de nombreuses années...
Actuellement, le coût pour la société de cette pathologie est important. Même si la pharmacopée actuelle repose sur des molécules peu coûteuses (pas encore de « biomédicaments » commercialisés dans l’arthrose, au contraire de la polyarthrite rhumatoïde ou des spondyloarthrites), elle concerne un vaste nombre de patients et un coût global important.
Là encore, les innovations issues de la recherche médicale sont attendues pour diminuer le handicap lié à cette maladie, l’absentéisme au travail et la perte d’autonomie qu’elle engendre chez les personnes plus âgées.
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