Le nombre d’overdoses, bien que faible, tend à devenir supérieur à celui de l’héroïne dans certains pays d’Europe. Les complications aiguës sont surtout vasculaires avec un risque de syndrome coronaire aigu identique d’une prise à l’autre (pas de tolérance).
À long terme, les conséquences sont nombreuses, tant somatiques (infectieuses, neurologiques, ORL…) que psychiatriques ou sociales, fi nancières, familiales...
La prise en charge de la dépendance à la cocaïne doit être globale (co-addictions dont l’alcool) et pluridisciplinaire (médicale, psychosociale).
Aucun médicament n’a d’AMM actuelle-ment.
La N-acétylcystéine est citée comme piste d’aide au sevrage et de réduction du craving, tandis que le topiramate et le disulfiram préviendraient la rechute.
D’autres traitements potentiels sont à l’étude : immunothérapie, baclofène, naltrexone, modafinil, ou encore une approche substitutive avec le méthylphénidate et la D-amphétamine.
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