La consommation d’antibiotiques reste élevée en santé humaine en France, et est même en augmentation ces dernières années, notamment en médecine de ville.
L’émergence de résistances bactériennes étant directement liée à cette consommation importante, il est impératif que tous les acteurs de santé soient sensibilisés à cette problématique et contribuent au bon usage des antibiotiques. L’antibiorésistance est un véritable défi et un enjeu majeur de santé publique, pour lequel la mobilisation des institutions est croissante.
En effet, divers plans de lutte contre l’antibiorésistance ont émergé ces dernières années, tels que le rapport « Tous ensemble, sauvons les antibiotiques », résultant de la task-force conduite en 2015.
À notre niveau, en tant que médecin prescripteur, souvent en première ligne en médecine générale il est important de suivre un raisonnement clinique rigoureux. Cette démarche repose sur un interrogatoire et un examen clinique complets initiaux, qui permettront de définir les signes de gravité, le diagnostic le plus probable et l’origine bactérienne potentielle.
Ces informations permettront de déterminer si la prescription d’antibiotiques est nécessaire et urgente, choisie selon les recommandations.
Une réévaluation du patient au deuxième ou au troisième jour permet de déterminer si le traitement doit être initié, arrêté ou adapté. L’évolution au septième jour permet de décider la fin ou la prolongation du traitement.
Mots clés : antibiotiques, médecine générale, bon usage, antibiorésistance, diagnostic,réévaluation
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