#insuffisance_renale
#nephrologie
La créatinine plasmatique représente le marqueur clé du diagnostic de l’insuffisance rénale mais ne permet pas de distinguer en soi les insuffisances rénales aiguë et chronique.
L’accumulation plasmatique de la créatinine plasmatique ne présente pas de toxicité propre.
En raison des fortes variations interindividuelles de la créatininémie, une mesure du débit de filtration glomérulaire s’impose dans le bilan de l’insuffisance rénale chronique afin d’en évaluer la sévérité.
Un débit de filtration glomérulaire mesuré en dessous de 60 mL/min/1,73 m2 de façon répétée à trois mois d’intervalle définit l’existence d’une insuffisance rénale chronique.
Devant toute élévation de la créatininémie, la première démarche consiste à rechercher des signes de sévérité de
l’insuffisance rénale.
Toute insuffisance rénale aiguë doit être considérée comme d’origine obstructive jusqu’à preuve du contraire et justifie d’un examen d’imagerie, en première intention d’une échographie rénale.
Des critères biologiques plasmatiques et urinaires sont d’une grande valeur pour établir la distinction entre une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle et une insuffisance rénale aiguë organique .
La nécrose tubulaire aiguë est à l’origine de la vaste majorité des cas d’insuffisance rénale organique.
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