Le malaise chez le nourrisson a été défini de façon consensuelle dès 1986 par le National Institute of Health, définition qui conserve sa pertinence. Il s’agit d’un accident inopiné, brutal, associant avec une combinaison variable des troubles du tonus (hypo- ou hypertonie) et de la coloration des téguments (pâleur ou cyanose, voire érythrose).
Cette définition ne prend pas en compte les apnées du prématuré ou du nouveau-né, les mouvements anormaux, tonico-cloniques notamment, mais certains malaises peuvent s’avérer être au terme de l’enquête étiologique des équivalents convulsifs. Sortent également du champ les malaises survenant dans un contexte patent, qu’il soit infectieux, malformatif, toxique ou traumatique. Mais ce contexte n’est parfois avéré qu’a posteriori. Nombre de ces malaises suscitent une grande angoisse parmi les proches présents au moment de l’accident par l’impression de mort imminente régulièrement rapportée.
Depuis une dizaine d’années, c’est d’ailleurs le terme « apparent life-threatening event » (ALTE) qui s’est imposé dans la littérature anglo-saxonne.
Dans de rares cas, un malaise d’expression mineure est signalé quelques jours ou semaines plus tard, à l’occasion d’une consultation systématique.
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