Il est important de pouvoir identifier les patients qui souffrent de lombalgies inflammatoires (5 à 10 %), dont l’approche et le traitement sont différents. Parmi ces causes, les spondylarthropathies et, en particulier, la spondylarthrite ankylosante (SPA) sont les plus fréquentes.
Les caractéristiques de la douleur à caractère inflammatoire permettent d’orienter le diagnostic et de proposer la mise au point adéquate qui comporte une biologie et des examens radiologiques qui vont des examens standards à l’IRM. Le traitement de la SPA repose d’abord sur l’administration d’anti-inflammatoires non stéroïdiens et pour les formes périphériques, la salazopyrine et le méthotrexate (MTX). En cas de non-réponse à ces traitements, l’administration de molécules anti tumor necrosing factor (TNF) comme l’infliximab, l’étanercept ou l’adalimumab offre un bénéfice chez environ 50 % des patients.
Une restriction concerne les patients présentant une atteinte oculaire (uvéite) qui ne doivent pas recevoir d’étanercept qui risque d’aggraver leur uvéite.
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