#pediatrie
Devant l’augmentation, ces dernières années, du nombre de luxations congénitales de hanche diagnostiquées tardivement (après l’âge de 1 an), de nouvelles recommandations ont été publiées par la HAS concernant le dépistage et l’utilisation des examens complémentaires.
Le repérage précoce des instabilités de hanche est l’affaire de tout praticien. Il repose essentiellement sur l’examen clinique, répété à chaque consultation jusqu’à l’âge de la marche, aidé parfois de l’imagerie.
Chez un individu sain, l’articulation de la hanche à la naissance est stable, c’est-à-dire que la tête fémorale reste en place dans le cotyle lors des mobilisations.
Si ce n’est pas le cas, la hanche est dite instable : elle peut être luxée et réductible (au repos, elle n’est pas en place, et c’est lors de la mobilisation qu’il est possible de la repositionner normalement) ou luxable (la position est correcte au repos et la mobilisation induit la luxation). Beaucoup plus rarement, on observe des luxations irréductibles, avec des cotyles très
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