Au milieu des années 1970, une première classification des myopathies inflammatoires décrivait les critères diagnostiques des polymyosites et des dermatomyosites.Longtemps, seule cette classification a prévalu.
Sur la présence d’une myopathie acquise des ceintures et d’un infiltrat inflammatoire au sein du muscle, le diagnostic de « dermatopolymyosite » était retenu. La distinction entre les deux entités était parfois faite sur la seule présence des signes cutanés.
La notion de myosite à inclusions naîtra en 1971 devant la constatation de polymyosites corticorésistantes survenant chez des patients âgés ayant une faiblesse musculaire asymétrique, proximale et distale, et des inclusions tubulo-filamenteuses sur les biopsies.
Mais il faut attendre encore plus d’une vingtaine d’années pour que soient publiés les critères diagnostiques cliniques, paracliniques et anatomo-pathologiques des myosite à inclusions.
Le diagnostic de myosite à inclusions certaine est posé, selon cette classification,sur un ensemble de critères histologiques, finalement assez rarement tous présents.
Ces critères sont toujours en vigueur, mais aujourd’hui un phénotype clinique typique et une biopsie compatible sont suffisants pour porter le diagnostic.
Nous excluons la myosite à inclusions de cette mise au point.
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