Le Précis Pratique de Gériatrie représente dès sa première publication. Une référence dans le monde médical francophone.
Quatorze années se sont écoulées depuis la 3e édition, durant lesquelles la pratique de la médecine pour les ainés a beaucoup évolué.
Cette 4e édition du Précis Pratique de Gériatrie se veut doncmieux adaptée aux enjeux auxquels les cliniciens feront face dans la prochaine décennie.
Alors que l'évaluation gériatrique globale et les syndromes gériatriques demeurent essentiels, de nouveaux sujets se sont imposés (ex. l'oncogériatrie, l'utilisation des technologies pour le maintien à domicile, le cannabis, les soins de fin de vie incluant l'aide médicale à mourir) et l'évolution des connaissances a nécessité des révisions extensives de tous les chapitres, entre autres pour refléter tous les développements pour les troubles neurocognitifs majeurs (démence).
Nous sommes confiants que cette nouvelle édition du Précis Pratique de Gériatrie Arcand-Hébert répondra aux divers besoins des cliniciens et intervenants...
Les soins aux personnes âgées n'ont rien perdu de leur importance au cours des dernières années, bien au contraire.
Les vieillards sont plus nombreux ; ils vivent aussi plus vieux. Heureusement, les progrès en traitement et en prévention laissent espérer une certaine compression de la morbidité associée au vieillissement.
Par ailleurs, malgré les pertes inéluctables qui accompagnent le grand âge, on tient un meilleur compte des réelles possibilités de croissance de l'être humain vieillissant, et le concept de " vieillissement réussi " a fait son apparition. Au plan technique, on enregistre des progrès intéressants qui facilitent le diagnostic et améliorent le traitement des maladies.
Les nouveautés en imagerie médicale, des interventions moins invasives en cardiologie ainsi qu'une pharmacothérapie plus ciblée et de moins en moins toxique en constituent les meilleurs exemples.
Pour les cliniciens cependant, la gériatrie devient de plus en plus complexe, tant par l'accroissement des connaissances que par les enjeux éthiques et cliniques que pose chaque avancée technique. La fin de vie s'allonge. Est-ce toujours pour le mieux ? Les cliniciens sont constamment confrontés à la prévalence élevée d'incapacités physiques, de problèmes cognitifs et de syndromes psychiatriques divers.
Il faut non seulement s'occuper au mieux du malade, mais aussi se soucier bien davantage du vécu des proches. Les ressources se font rares et il faut savoir les utiliser de manière judicieuse en travaillant sans cesse à améliorer l'efficacité des services.
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