Pourquoi un référentiel de virologie ?
A la fin du XIXème et début du XXème siècles la virologie reposait sur les vaccins contre la rage, la fièvre jaune et la poliomyélite à tel point que d’éminents virologistes américains avaient estimé qu’avec ces trois vaccins on avait vaincu les maladies infectieuses ! Néanmoins dans les années 60, les hématologistes transfuseurs ont commencé à être préoccupés par les syndromes mononucléosiques post transfusionnel liés au cytomégalovirus humain amenant quelque temps après à la déleucocytation des produits sanguins.
En 1980, le premier antiviral majeur a été mis sur le marché, l’Acyclovir, traitement de choix de l’encéphalite herpétique donnant naissance à la chimiothérapie antivirale qui ne cesse de s’enrichir.
Puis la virologie a connu deux révolutions. La première, c’est le développement de
la biologie moléculaire, outil majeur dans le diagnostic des infections virales et permettant la production des vaccins par génie génétique, ceux contre l’hépatite B et les papillomavirus.
La deuxième révolution est la dimension clinique qu’a connue la virologie par l’entremise du syndrome d’immunodéficience acquise ou SIDA.
Grâce à une collaboration étroite entre les cliniciens infectiologues, prescrivant les trithérapies, et les virologues, ces derniers étudiant la résistance aux antiviraux, l’espérance de vie des patients infectés par le VIH rejoint celle d’une population normale.
Outre ces progrès spectaculaires, la virologie ne cesse de se développer comme le montrent l’émergence de nouveaux virus, le syndrome de détresse respiratoire lié à une infection par un coronavirus, et la réémergence de virus anciens, les virus Ebola et Zika.
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