Ces techniques permettent d’identifier des « biomarqueurs » d’affections neurodégénératives lentement progressives dont le diagnostic était basé antérieurement sur des arguments essentiellement cliniques et neuropsychologiques ;la paraclinique n’était alors utilisée que pour exclure d’autres causes, d’ailleurs plus rares, de démence.
Ce changement de paradigme s’accompagne d’un effort de systématisation sous la forme de listes de critères orientant le diagnostic en termes de probabilité.
Après une première version remontant à 1984 [1],ces critères viennent d’être révisés par l’influent groupe d’experts du National Institute on Aging (NIA)-Alzheimer’s Association workgroups on diagnostic guidelines for Alzheimer’s disease
Pour autant, l’abord clinique de ce problème reste essentiel, et ce, pour de multiples raisons dont la moindre n’est pas l’absence de traitements curatifs de ces affections en l’état actuel de la médecine.
Au-delà de ce constat pessimiste (mais probablement temporaire),il faut aussi mettre en avant la très grande complexité de ces affections, telle que la révèle du reste,progressivement, l’utilisation de ces biomarqueurs,multiples et pas nécessairement concordants ; cette complexité, jointe à la variabilité des expressions symptomatiques des syndromes démentiels, et même au sein d’une entité supposément bien circonscrite comme la maladie d’Alzheimer, rend nécessaire une approche multidimensionnelle,donc clinique, des problèmes médicaux posés par ces affections, à commencer par leur diagnostic.
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