Les antidépresseurs n’agissent que chez 50 % des patients, à comparer aux 40 % des patients soulagés par un placebo.Faut-il d’ailleurs parler d’effet antidépresseur ? Rien n’est moins sûr et il n’est pas rassurant de constater que les inhibiteurs dits « spécifiques»de la recapture de la sérotonine(ISRS), commercialisés comme antidépresseurs,augmentent le risque suicidaire même lorsqu’ils sont prescrits à des patients non déprimés.
Le traitement des psychoses n’a pas non plus progressé de manière tangible. Les médicaments neuroleptiques les plus récents,même camouflés derrière l’appellation d’« antipsychotiques atypiques »,ont globalement autant d’effets indésirables que les médicaments plus anciens, sans être plus efficaces.
À vouloir simplifier jusqu’à la caricature les modes d’action supposés des médicaments agissant sur le système nerveux central,on oublie les multiples interactions entre systèmes neuronaux utilisant des neuromédiateurs différents et on ne progresse pas dans la compréhension des mécanismes à l’origine des maladies mentales.
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