En 1980, 108 millions de diabétiques adultes à travers le monde étaient recensés.
Ce chiffre est estimé à près de 422 millions en 2016 selon le rapport 2015 de l’OMS sur le diabète dans le monde qui est la première édition.
Une augmentation de 290 % au cours des trente-six dernières années. La prévalence est passée au cours de cette période de 4.7 % à 8.5 %, celle des pays à revenu faible ou intermédiaire est supérieure à celle des pays riches.
La prévalence du diabète de type II est supérieure. Si les connaissances actuelles ne permettent pas de prévenir le diabète de type I, elles permettent de le faire pour le diabète de type 2 et pour les complications et décès prématurés.
Le diabète est classé maladie chronique grave, et c’est l’une des quatre maladies non transmissibles (MNT) prioritaires qui sont la cible des pays.
Le rapport OMS 2013, rapportait que les maladies cardiovasculaires étaient responsables du plus grand nombre de décès dus aux MNT avec 17.3 millions de décès par an, suivies des cancers (7,6 millions), des maladies respiratoires (4,2 millions) et du diabète (1,3 million).
Le guide des bonnes pratiques : un référentiel national:
Le ministère de la santé, a publié la 2ème édition du guide des bonnes pratiques en diabétologie à l’usage des praticiens.
Ce guide de 122 pages qui a été rédigé par 24 experts nationaux, pilotés par le professeur M. Belhadj, se veut être un référentiel national.
Une introduction sur les aspects épidémiologiques permet de situer le diabète dans notre pays.
Après un rappel sur la clinique et les traitements, sont abordés les complications et les situations particulières dont la période du ramadan.
Un chapitre particulier est consacré au sujet âgé entre les traitements non médicamenteux et médicamenteux. Un guide riche en information, qui fait suite et complète la première édition de 2005.
Le guide estime à près de 592 millions le nombre de diabétiques à l’horizon 2035. L’enquête de l’INSP, rapporte que le diabète occupait en 1990, la 4ème place dans les MNT et l’enquête nationale TAHINA signale une prévalence de 12.2 %.
Rappelons que lors de sa 67ème assemblée mondiale de la santé tenue le 11 avril 2014, le rapport du secrétariat de l’OMS, mentionne le travail réalisé dans l’appui aux gouvernements dans l’élaboration de politiques et plans nationaux:
‘Des ateliers et des séminaires de formation régionaux et nationaux ont été organisés dans toutes les Régions de l’OMS pour fournir un appui technique aux États Membres afin qu’ils puissent élaborer et mettre en œuvre des politiques et des plans nationaux multisectoriels de lutte contre les maladies non transmissibles.
Lors de la Huitième Conférence mondiale sur la promotion de la santé (Helsinki, Finlande, 10-14 juin 2013), à laquelle ont participé quelque 650 experts de plus de 120 pays, un cadre visant à intégrer la santé dans toutes les politiques a été mis au point et illustré par des exemples de bonnes pratiques pour renforcer l’action dans les pays’.
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