Les autres examens stratégiques doivent faire l’objet de protocoles prospectifs permettant d’évaluer réellement leur pertinence.
Il en va de même des attitudes « préventives » : certaines sont aujourd’hui établies comme la reprise chirurgicale des hyperplasies atypiques ou la proposition de gestes radicaux chez les patientes porteuses de mutations délétères. En revanche, les propositions médicales utilisant le tamoxifène ou le raloxifène restent d’un intérêt controversé.
Évaluer le risque d’une patiente c’est la classer dans l’une de ces trois catégories :
– faible avec un risque relatif inférieur à 2 ;
– intermédiaire pour un risque relatif entre 2 et 4 ;
– élevé avec un risque supérieur à 4.
Schématiquement, appartiennent au groupe des patientes à haut risque les patientes qui présentent une mutation délétère de BRCA 1 ou BRCA 2, une histoire familiale correspondant à un risque supérieur à 20 % ou assez largement les patientes ayant présenté un antécédent d’hyperplasie atypique (ce dernier facteur doit être modulé selon le type d’anomalie allant de l’hyperplasie atypique plane au carcinome lobulaire in situ).
Les moyens de surveillance sont nombreux et il est important de connaître leur valeur prédictive positive, leur valeur prédictive négative et leur limites.
Il s’agit schématiquement de l’autopalpation, de l’examen clinique, de la mammographie (numérique) de l’échographie, de l’IRM et des examens d’imagerie interventionnelle.
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