Les sangsues
Les sangsues
Les sangsues, annélides hermaphrodites et hématophages, notamment l’Hirudo medicinalis, proviennent de l’élevage en eau douce, l’hirudiniculture. Leur triple mâchoire et les 300 dents acérées dans la ventouse musculaire antérieure, permettent de s’accrocher avec aisance aux tissus ; la libération de leur salive contenant un arsenal enzymatique, tel que l’hyaluronidase, la collagénase et des inhibiteurs de l’agrégation plaquettaire et de la coagulation – l’hirudine, permet l’aspiration sanguine ; une fois repue (jusqu’à 15 g de sang), la sangsue relâche sa proie.
Utilisées depuis la 18ème Dynastie Egyptienne, les sangsues connaissent leur heure de gloire dans la première moitié du XIXème siècle grâce au médecin français, François Joseph Victor Broussais, que ses adversaires surnommèrent le “ vampire de la médecine ”, pour le traitement de conditions diverses telles que saignées, laryngites, problèmes ophtalmiques, obésité, troubles cérébraux, entre autres.
La pénurie, les échecs de la méthode et surtout l’avènement de l’asepsie, amenèrent le déclin de l’utilisation des sangsues vivantes, au profit de l’extrait de sangsues, l’hirudine en 1884. De nos jours, les sangsues vivantes gardent une indication en microchirurgie pour le rétablissement de la circulation veineuse au cours d’une transplantation digitale ou de lambeau cutané.
L’hirudine, quant à elle, est synthétisée par génie génétique et ainsi plusieurs molécules recombinantes ont vu le jour, notamment la lépirudine et la désirudine, comme anticoagulants.
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Utilisées depuis la 18ème Dynastie Egyptienne, les sangsues connaissent leur heure de gloire dans la première moitié du XIXème siècle grâce au médecin français, François Joseph Victor Broussais, que ses adversaires surnommèrent le “ vampire de la médecine ”, pour le traitement de conditions diverses telles que saignées, laryngites, problèmes ophtalmiques, obésité, troubles cérébraux, entre autres.
La pénurie, les échecs de la méthode et surtout l’avènement de l’asepsie, amenèrent le déclin de l’utilisation des sangsues vivantes, au profit de l’extrait de sangsues, l’hirudine en 1884. De nos jours, les sangsues vivantes gardent une indication en microchirurgie pour le rétablissement de la circulation veineuse au cours d’une transplantation digitale ou de lambeau cutané.
L’hirudine, quant à elle, est synthétisée par génie génétique et ainsi plusieurs molécules recombinantes ont vu le jour, notamment la lépirudine et la désirudine, comme anticoagulants.
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