L'histoire de la dermatologie fournit des modèles de ces maladies pourvoyeuses de stigmatisation et d'exclusion : les pliques, pseudo maladie aux multiples implications sociales, les teignes, maladies d'enfants rejetés, la pelade, longtemps considérée comme une forme de teigne. Aujourd'hui, l'attention pour les relations sociales des maladies du cheveu se traduit par des tentatives d'évaluation formalisées qui s'efforcent de mesurer le retentissement de la perte de cheveux sur la qualité de vie. L'alopécie androgénique est au centre de ces études.
Une autre situation met en évidence les liens psycho-sociaux de l'absence de cheveux dans le contexte médical lourd des chimiothérapies anticancéreuses.
Cet ouvrage rédigé par un dermatologue et une ethnologue propose une analyse et une réflexion originales qui donneront aux lecteurs de quoi nourrir leur propre questionnement sur le sujet.
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